Bonjour,
Pour ceux qui ne connaisse pas cette association, jetez un oeil ici : Ligue de Défense des Conducteurs
CI DESSOUS LE MESSAGE DU JOUR :
"Cher ami,
Vous avez sûrement vu, en ouvrant votre journal, la dernière campagne de propagande de la répression routière.Difficile de la louper : quatre pleines pages - financées avec nos impôts ! - de publicité aux allures pseudo-scientifiques, alliant slogans mensongers et chiffres truqués pour vous faire entrer dans le crâne que « les radars sauvent des vies ».
Si le gouvernement dépense des millions pour ça, c’est parce qu’il va encore accélérer la répression sur les conducteurs cette année (1000 radars de plus, flasheurs embarqués sur des motos en circulation...), et il veut vous faire croire que ce n’est pas pour vous racketter, mais pour votre sécurité !
Ne vous laissez pas prendre au piège de cette propagande qui vous ment honteusement !
Ici, à la Ligue de Défense des Conducteurs, nous enquêtons depuis plus de deux ans sur la répression routière. Et nous avons découvert des vérités cruciales, que le gouvernement cache aux Français...
Aidez-moi à faire connaître ces vérités à travers tout le pays !
S’il vous plait, transférez ce mail à tout votre carnet d’adresses. Ce message doit être diffusé le plus largement possible, pour informer un maximum de Français des vérités de la répression routière et contrer la propagande scandaleuse du gouvernement.
Ces vérités, les voici :Vérité n°1 : A ce jour, aucune étude scientifique française n’établit un lien direct entre vitesse et mortalité routièreAu lieu de mener des analyses poussées sur les causes d’accidents, le gouvernement nous rabâche en boucle son éternel dogme: « 1 % de vitesse en moins, c’est 4 % de morts en moins ». Mais au final, quelle est la base scientifique de cette affirmation ? Apparemment il s’agirait d’une vague étude suédoise datant des années 1980, jamais réactualisée depuis, ni même adaptée à la réalité française.
Mais c’est un dogme très pratique : il permet de s’acharner sur la vitesse, et de faire passer le moindre petit dépassement de la limite autorisée pour un acte criminel. Ce qui, bien sûr, légitime les radars dont 93 % des flashs concernent des dépassements de moins de 20 km/h.
C’est pour cela qu’on le préfère à d’autres études, menées par exemple aux Etats-Unis, qui montrent au contraire que permettre aux conducteurs d’adapter leur vitesse aux conditions de conduite fluidifie le trafic et fait baisser le nombre d’accidents.
Vérité n°2 : 4001, c’est bien le nombre de tués sur nos routes en 2010Depuis le début de l’année, le Ministère de l’Intérieur se félicite d’avoir fait baisser le nombre de tués « en dessous de la barre des 4000 », et communique sur les chiffres provisoires de décembre 2010 (3994 tués), même dans sa dernière campagne de mars 2011 ! Pourtant, les derniers chiffres sont bien connus et ont été publiés par l’Observatoire de la sécurité routière, qui démontre que le nombre de tués sur nos routes en 2010 est malheureusement supérieur à 4000.
Non seulement le gouvernement nous ment impunément, mais le plus écœurant, c’est qu’il réduit la vie des millions de personnes qui circulent sur les routes à un symbole politique.
Vérité n°3 : deux radars sur trois ne sont pas placés à des endroits dangereuxAfin de nous faire croire que les radars sont placés dans des zones accidentogènes (et non dans de belles lignes droites...), le gouvernement nous dit qu’il y a « 66 % de morts en moins à proximité des radars ». Le hic, c’est que cette statistique n’est calculée qu’à partir de 697 machines, soit environ un radar sur trois. Pour qui se souvient de l’étude du magazine Autoplus, qui en avril 2010 démontrait que deux radars sur trois ne sont pas placés à des endroits dangereux, la supercherie est claire : cette statistique a été élaborée en ne prenant en compte que les radars placés en zone accidentogène.
On comprend bien pourquoi les pouvoirs publics n’intègrent pas l’ensemble du parc de radars dans leur calcul : rien qu’à regarder le palmarès des 60 radars qui flashent le plus en France, on voit que 50 d’entre eux sont sur autoroute, le type de réseau le plus sûr du pays ! Il est évident que ces machines n’ont pas été placées là pour éviter les accidents, mais bel et bien pour faire du chiffre.
Vérité n°4 : la baisse de la mortalité routière est bien antérieure à la mise en place des radarsLe nombre de tués sur les routes est en baisse depuis plus de 30 ans : il est passé de quatorze mille en 1973 à cinq mille en 2003. Cette amélioration de la sécurité routière d’année en année est due principalement à l’optimisation de la sécurité dans les véhicules, à la modernisation du réseau routier, à la lutte contre l'alcoolisme au volant, aux campagnes de sensibilisation et à une répression ciblée et mesurée.
Or, le gouvernement veut nous faire croire que, depuis 2003, la baisse du nombre de tués est due aux seuls radars, alors qu’elle ne fait que s’inscrire dans la continuité d’une baisse qui dure depuis plus de 30 ans ! (voir la courbe ci-dessous)
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Vérité n°5 : l’Etat a empoché plus d’un demi-milliard d’euros l’année dernière grâce aux radarsLes radars rapportent gros : 974 millions d’euros en 2010 ! Dans sa campagne de propagande, le gouvernement ose affirmer que « l’argent des radars ne sert pas à remplir les caisses de l’Etat ». Vraiment ?
Regardons alors comment ont été réparties les recettes des radars en 2010 :
Achat et entretien des radars 212 millions d’euros
Financement des infrastructures de transport 180 millions d’euros
Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances 35 millions d’euros
Conseil généraux 30 millions d’euros
Etat 517 millions d’euros Source : rapport Carrez-Mariton, Commission des finances de l’Assemblée nationale, Projet de loi de finances 2011Encore un mensonge flagrant ! Non seulement on se demande ce que vient faire l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances dans ce partage, mais surtout on voit que l’Etat a perçu plus d’un demi-milliard d’euros grâce aux radars en 2010.
Avec tout cet argent, rien d’étonnant à ce qu’il puisse se payer des encarts publicitaires hors de prix dans tous les quotidiens nationaux et locaux, et tartiner quatre pages d’une propagande mensongère pour bourrer le crâne des Français !
Aujourd’hui, je vous demande de m’aider à diffuser ce message à la France entière.
Ne les laissez pas vous mentir impunément !
Je vous remercie par avance.
Cordialement,
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